Cultures Urbaines

[vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]Skate-board, roller, BMX (bicycle motocross), VTT, trottinette, walkin, streetball, street-hockey, street-basket, hip-hop…
le sport quitte les stades et décolle l’asphalte de nos villes et villages. Dans la rue, il bouleverse le fondement du sport dit classique.
Sans carte d’adhésion, sans équipements appropriés, il est une perche tendue aux électrons libres et offre du sensationnel au quotidien.

Loin du sport de compétition malade de l’argent et des médias ; loin du sport fédéral qui exige la victoire à tout prix et donc génère parfois dopage
et corruption, le sport de rue prend peu à peu le pas. Il redonne aux citoyens ce que le sport de compétition a perdu : le fun.
Il redonne l’esprit de partage, l’intégration, l’affirmation de l’identité dans la proximité. Le lien social

Le hip-hop est apparu dans les années 70 dans certains quartiers défavorisés des Etats-Unis par le biais des blocks party, rassemblement plus ou moins improvisé où se déroule une grande fête avec :
dee jay (celui qui fait tourner la musique d’une manière étrange et différente avec ses platines vinyles),
m.c. (maître de cérémonie, celui qui met l’ambiance à coup de paroles, ce sont les premiers rappeurs),
breaker (celui qui danse sur les breaks (passage rythmique sans paroles) des musiques : le breaker-boy ou aujourd’hui b-boy et b-girl),
graffeurs et taggeurs (peintres et artistes atypiques par leur style et le lieu d’implantation de leur oeuvres).
En ce qui concerne la danse, à l’origine, la « côte est » a vu apparaître un style puissant, le breakdance, plus au sol mais comprenant aussi des mouvements debout et d’autres parfois plus aériens inspirés par les danses africaines et latino-américaines (avec la salsa par exemple), mais aussi par les arts martiaux comme le kung fu et la capoeira. Pour la « côte ouest », ce fût le funkstyle, un style plus posé, « classe » pour l’electric boogaloo et plus excentrique et clownesque pour le locking et le wacking inspirée par le mime, les dessins animés, la rue, les danses de clubs, en bref, la vie quotidienne.

Aujourd’hui, 3 nouveaux styles s’y sont rajoutés :
– le hip hop new school : évolution dérivée des premières danses hiphop,
– la house : danse de club au style relâché et rebondit, inspirée des claquettes,
– le krump : déguisé et/ou maquillé à la façon des clowns, c’est une danse explosive et très énergique où ses acteurs semblent être en transe.

La danse hip hop est propre à elle-même mais n’hésite pas à se nourrir de tout ce qui pourrait l’enrichir sans dénaturer ni copier son inspiration.
En france, ce mouvement débarque dans les années 1980 grâce à des films comme « beat street » ou « break street 84 » venus tout droit des états-unis mais aussi grâce à l’émission télévisée de sydney diffusée sur tf1 : « h.i.p.h.o.p. ».

En résumé, le mouvement hip hop regroupe 4 éléments fondamentaux :
Dj / Rap / Dance / Graff
Il est un moyen artistique de s’exprimer et aussi une manière de se faire entendre et comprendre pour transmettre des valeurs fondamentales :
Respect , partage, entraide, solidarite, tolerance un homme : africa bambaataa crée la zulu nation (nation paradis) qui prône comme idéologie :
« peace, love, unity & having fun » (paix, amour, unite et surtout prendre du plaisir)
Le hip-hop, mouvement aujourd’hui universel dégage un message et une revendication positive car n’oublions pas qu’il a été créé pour rompre avec la violence des ghettos et lutter contre ce qui était et qui est en train de perdre le monde et sa population : la violence irréfléchie et inutile !

Le cours un échauffement rythmique est proposé en début de cours pour préparer le corps à fournir des efforts spécifiques et pour éviter les blessures dues à un mouvement réalisé à froid.
Durant le cours et suivant les tranches d’âge, un travail différent est proposé mais un but commun est recherché : « la danse ».

Différents ateliers seront mis en pratique tout au long des interventions :
– La rythmique et la musicalité
– La technique en breakdance et en funk style
– La chorégraphie : mise en pratique des points précédents
– Le freestyle : travail libre avec originalité et indépendance
– Le battle : défi contre soi-même
– La création : s’ouvrir au monde avec imagination et liberté[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_gallery type= »image_grid » images= »417,418,419,420,421,422,423,424,425″ img_size= »large »][vc_video link= »https://youtu.be/mnZ4y2EMDaM » title= »Battles 25 mai 2016″][vc_video link= »https://youtu.be/OYZrjAnOJ00″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_video link= »https://www.youtube.com/watch?v=0AYlu09k7gw&ab_channel=Ecoledusous-sol »][/vc_column][/vc_row]